-BORDEAUX | ||
--L'Etymologie de Bordeaux | ||
Plusieurs hypothèses, |
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La
cité a pu être appelée primitivement :
Les romains auraient ensuite latinisé l'une ou l'autre de ces dénominations et en auraient fait, Burdigala. On
a cru trouver l'origine de ce dernier mot dans le "bas-latin".
Bordicala, Burdicala diminutif de borda, cabane en planches et par extension
borde, métairie, ferme. Quoi qu'il en soit, Burdigala devint Bourdeaux
ou Bourdeaus durant tout le moyen âge. Ce n'est que vers la fin
du XVIe siècle que le nom de Bordeaux apparaît dans les chartes
et papiers publics. |
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--Historique de la ville de BORDEAUX | ||
Le
site de Bordeaux fut occupé dès la période chalcolithique (3000 et 1200 ans avant JC). - |
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IIe siècle avant JC | ||
Burdigala
naquit. |
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Vers 75 après JC | ||
Avec
l'occupation romaine, le "Municipe latin" fait bénéficier la ville d'un sénat municipal. La cité gallo-romaine étendait son quadrillage de rues et ses monuments sur une vaste étendue urbaine. |
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Au début du IIIe siecle | ||
La
ville s'étand sur 125ha et compte entre 20 et 25 000 habitants. - |
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An 276 | ||
L'invasion
germanique provoque la ruine de l'agglomération, qui s'enferme alors dans une enceinte rectangulaire de 32ha centrée autour du port primitif. La ville close compte 15 000 habitants. Elle constituera le noyau, bien des siècles plus tard, de la ville moderne. |
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IXe et Xe | ||
Les
invasions arabes et normandes, ainsi que les conflits entre Princes Carolingiens étouffent la ville repliée dans ses murailles antiques. |
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A partir de 1032 | ||
Bordeaux
passe sous la domination des Ducs d'Aquitaine. La renaissance de l'Etat Aquitain, l'essor de l'Eglise et une forte poussée démographique entrainent la cité, entourée d'une campagne plantureuse et d'un vignoble en plein essor, vers un renouveau étonnant ! |
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An 1152 | ||
Le
remariage d'Aliénor
d'Aquitaine avec le futur Roi d'Angleterre, Henri Plantagenet, unit désormais pour trois siècles Bordeaux et la Guyenne à la couronne d'Angleterre. Le reste de la France reste cependant attaché à la fortune des Capétiens. L'union politique du duché d'Aquitaine avec le royaume d'Angleterre a favorisé un grand commerce d'exportation des vins bordelais et gascons vers les îles britanniques. |
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XIIe | ||
Un
renouveau se manifeste, par le débordement de la ville hors du carcan de la cité. La restauration d'un vignoble désormais épiscopal, monastique et bientôt bourgeois. Deux nouveaux faubourgs seront édifiés au sud (c'est entre 1150 et 1227 que le bourg Saint-Éloi se développera). Le premier au XIIIe et le second au début du XIVe. Ils seront partiellement englobés d'enceintes construites successivement. Ces nouvelles murailles délimitant une centaine d'hectares et comptant environ 30 000 habitants (chiffre élevé à l'époque) donneront à la ville une physionomie qu'elle conservera jusqu'au XVIIIe siècle. |
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An 1453 | ||
La
Bataille de Castillon, L'histoire
de Bordeaux est celle d'une lutte jusqu'au XVIIIe contre les empiètements
du Pouvoir Central. |
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An 1585 | ||
Montaigne
devient maire. La ville apaisée trouve dans le commerce du pastel de Garonne une nouvelle source de profit. Les archevêques de la maison de Rohan, les intendants et gouverneurs installés par le roi de France embellissent la ville, assèchent les faubourgs marécageux et insalubres, aménagent les anciens remparts. La ville est une des capitales européennes des Lumières, dont Montesquieu est le précurseur. |
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An 1685 | ||
Révocation
de l'Edit de Nantes, précédée par les guerres de religions qui aggravent la crise économique. |
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An 1730 | ||
Le
commerce bordelais doit attendre cette période pour retrouver son
essor. Grâce principalement au commerce triangulaire avec l'Afrique, les Iles françaises d'Amérique et le port de Bordeaux redistributeur du sucre et du café. Ce siècle fut pour Bordeaux une admirable époque de prospérité. |
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Louis XIV | ||
Après
la mort du Roi, Bordeaux
sort enfin de ses murs. |
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An 1789 | ||
Bordeaux
est frappé par la Révolution et par l'Empire, qui empêchent le commerce atlantique. Elle songe un moment à se révolter à l'appel des députés girondins, mais le conventionnel Tallien y fait régner la terreur. La Révolution Française marque la fin d'une période de prospérité économique et par conséquent de l'expansion urbaine. La vente de biens nationaux favorisa cependant l'organisation de certains quartiers. |
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1811 à 1822 | ||
Construction
du pont
de pierre qui enjambe la Garonne sur une largeur de 500m. A la fin du siècle, la ville s'industrialise avec des entreprises chimiques, métallurgiques, alimentaires et les huileries. Au même moment le phylloxéra touche le vignoble. |
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Au XIXe | ||
Plus que le marasme issu de la Révolution et de l'Empire, c'est l'éloignement de Bordeaux et de son port des grands centres industriels et énergétiques de l'Europe qui a amorcé son recul au XIXe siècle. Pourtant, sous Napoléon III et sous la IIIe République, le commerce des vins et le commerce colonial lui ont donné des regains de prospérité qui se sont traduits par des travaux d'urbanisme non négligeables (boulevards, percées nouvelles, quais). En 1914, pour pallier le déclin du port, de premières installations industrielles annonçaient une volonté de redressement. | ||
Au XXe | ||
Deux
phénomènes importants marquent les dernières décennies
:
On
assiste à un développement de l'industrialisation grâce
à la recherche pétrochimique et hydrocarbures, l'avant-port
du Verdon, devenu en 1964 le port pétrolier de la côte atlantique. Bordeaux est actuellement une grande ville universitaire, au patrimoine architectural important, qui se tourne de plus en plus sur le tourisme forte de ses atouts gastronomiques et d'un environnement naturel exceptionnel. |
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Source
: Ville de Bordeaux--
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